Stéphanie Perrin

Praticienne naturopathe
Formée par l’école libre de naturopathie Aesculape
Certifiée par la FENA (Fédération française de naturopathie)
Membre de l’OMNES (Organisation de la médecine naturelle et de l’éducation sanitaire)


Éducatrice spécialisée de formation initiale, la relation à l’autre, l’écoute et la prise en compte de l’individu dans sa globalité ont toujours été au cœur de mes préoccupations. Ce métier m’a amenée à travailler dans différentes structures sociales et médico-sociales, et à côtoyer des publics aux problématiques diverses : addictions, précarité, handicap psychique, violences conjugales… Ces différentes expériences, au delà de la richesse des rencontres que j’ai pu y faire, m’ont parfois bousculée, interrogée, bouleversée, et amenée sans cesse à remettre en question mes pratiques et le sens de mon travail.
Ma priorité : accompagner les personnes à gagner en autonomie, à faire leurs propres choix en conscience, à s’épanouir et à s’émanciper, en respectant leur parole et leur volonté ! Mais ces belles valeurs sont parfois mises à rude épreuve face au poids des normes sociales, des rigidités administratives, du manque de temps et de moyens…

Avide d’apprendre et de mieux comprendre les fonctionnements humains, mon cheminement m’a amené à reprendre mes études une première fois, en master de sociologie, mention « genre, politique et sexualités ». Au delà de me nourrir intellectuellement, cette formation m’a permis d’éveiller ma conscience politique. Non dans le sens « partisan », mais dans le fait de réaliser que nombre de problématiques qui nous traversent individuellement résultent d’enjeux systémiques, de choix de société et de rapports de pouvoir.
C’est à ce moment là que j’ai définitivement plongé dans le féminisme, une perspective du monde tantôt stimulante, tantôt douloureuse, souvent questionnante mais jamais ennuyeuse ! Cette thématique m’anime, pas seulement parce qu’elle me parle de ma (notre) condition en tant que femme, mais parce qu’elle interroge tous les rapports de domination, visibles ou non, de notre société. Parce qu’elle remet en question les comportements, les goûts et les normes que nous avons tendance à trouver « naturels », et permet d’apercevoir à quel point la distinction sociale basée sur le genre imprègne TOUTES les facettes de notre existence. Cette perspective féministe, bien qu’elle ne soit pas au centre de mon métier de naturopathe et réflexologue, imprègne donc ma vision du monde, et l’approche que je peux avoir des individus et de leurs parcours.

Quelques années plus tard, je m’intéresse de plus en plus aux questions de santé, dans une visée d’autonomisation, d’abord pour moi-même, puis pour mes proches. Une nouvelle envie de me former, et de faire bifurquer ma trajectoire professionnelle, m’amène cette fois vers la naturopathie. Après m’être passionnée pour les comportements sociaux, je vais cette fois-ci être fascinée par la découverte de la biologie humaine, ce chef-d’œuvre de technologie naturelle au fonctionnement tellement élaboré, et recelant encore tant de mystères…
Toujours attirée par les sciences humaines, mon mémoire de fin de formation porte sur la place des femmes dans les soins naturels à travers l’histoire, et s’intitule : « De la sorcière à la naturopathe : Entre émancipation et disqualification, une approche politique de la santé naturelle au féminin ». Pour les personnes intéressées par le sujet, vous pouvez en trouver un résumé ici, ou me contacter pour avoir accès à la version intégrale.
La formation en naturopathie est riche et diversifiée, et propose un potentiel d’outils et techniques de « soins naturels » étendu. A chacun·e d’y trouver ce qui lui « parle », de l’expérimenter et de l’approfondir… Pour ma part, j’ai fait le choix de préserver l’approche globale et de terrain proposée par la naturopathie, et à ce jour je n’ai donc pas souhaité me spécialiser dans un type de public ou de pathologies particuliers.
Concernant les outils d’accompagnement, ayant une approche plutôt « scientifique », je privilégie les techniques dont les effets et efficacité peuvent être démontrés par des études rigoureuses, telles que la nutrition, la phytothérapie, les techniques physiques (sport, respiration…). Je ne m’empêche cependant pas de conseiller des approches moins « conventionnelles », si elles sont sans risque et selon la sensibilité du / de la consultant·e.
Dans tous les cas, j’ai à cœur d’être honnête sur mes compétences et leurs limites. Je n’ai pas pour ambition de m’improviser « médecin alternatif », et j’ai conscience que ce que je peux apporter aux personnes qui viennent me consulter est un complément (et non un remplacement) de la médecine conventionnelle.
Suite à ma formation en naturopathie, je me suis installée en cabinet à Montéléger début 2022.Je continue en parallèle à exercer mon métier d’éducatrice spécialisée à temps partiel, auprès d’adultes en situation de handicap psychique. Depuis, j’ai également continué à me former à certains protocoles de massages (massage ayurvédique du crâne et du haut du corps ; drainage lymphatique manuel), ainsi qu’à la réflexologie plantaire. Je participe aussi régulièrement à des sessions de formation afin de mettre à jour ou approfondir mes connaissances sur certaines thématiques spécifiques.